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Bois d’œuvre Cedrico : quand l’expérience trace la voie de la relève

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Lorsqu’il a fait son premier quart de travail chez Bois d’œuvre Cedrico à l’âge de 15 ans, Denis Bérubé n’avait aucune idée de la carrière florissante ni des différents défis qui l’attendaient dans l’entreprise forestière alors dirigée par ses parents, Gilles Bérubé et Camilla Malenfant.

Aujourd’hui président et directeur général, il accueille avec enthousiasme ses trois fils dans l’entreprise familiale. Dans cet article, Denis Bérubé et son fils, David, nous partagent, en toute transparence, leur vision de l’industrie de la transformation du bois au Québec.

La transformation du bois : une industrie innovante

« Quand je suis arrivé ici, on tournait les billots à la main, imaginez ! Maintenant, tout est automatisé et on a même des optimiseurs qui valident la qualité de notre optimisation. Comme quoi l’industrie a beaucoup évolué au fil du temps », s’exclame Denis Bérubé, président et directeur général de Cedrico.

Et avec raison ! En activité depuis 1977, Bois d’œuvre Cedrico opère des usines de première et deuxième transformation du bois à Price et à Causapscal. L’entreprise transforme plus de 210 millions de pieds mesure de planche (pmp) par année, assurant au-delà de 200 emplois directs et des retombées économiques de plusieurs millions de dollars.

Accompagné de son fils David, M. Bérubé souligne que la main-d’œuvre en transformation du bois s’est raffinée dans les dernières années, notamment grâce à la formation professionnelle et à la formation continue. Les entreprises partout au Québec, et plus particulièrement en région, recherchent désormais des employés qualifiés pour gérer l’automation des processus de sciage et de rabotage du bois.

Même chose pour la gestion des ressources humaines, qui prend de plus en plus d’importance dans l’actuel contexte de pénurie de main-d’œuvre qui est bien présent depuis quelques années.

« Auparavant, le directeur forestier était au cœur de nos préoccupations, parce qu’on cherchait à alimenter notre usine en matière première. De nos jours, c’est la fonction RH qui occupe un rôle clé pour nous aider à recruter et conserver ce que nous avons de plus précieux : l’humain, notre ressource première », ajoute le président et directeur général.

S’impliquer et rester près des gens

Questionnés sur l’ingrédient miracle qui permet à Cedrico de tirer son épingle du jeu malgré les difficultés rencontrées depuis sa création, Denis et David Bérubé sont unanimes. C’est grâce à la force et à la résilience des gens en place que l’entreprise familiale est bien vivante.

« Chez Cedrico, on a toujours été près des gens. Bien sûr, les employés d’aujourd’hui n’ont pas le même sentiment d’appartenance qu’il y a 40 ans, d’où la nécessité de s’adapter pour garder la flamme. Ici, tout le monde travaille ensemble, sur le terrain comme dans les bureaux, peu importe le poste. Et surtout, chacun trouve sa place. On fait grandir les gens et notre belle région aussi par notre implication dans la communauté », explique Denis Bérubé.

Engagé dans la relève avec ses deux frères, David Bérubé mentionne que l’entreprise a récemment refait son site web, en plus d’appliquer un plan d’attractivité et de miser sur l’embauche de travailleurs étrangers.

« Comme toute entreprise dans l’industrie de la transformation du bois, on est confronté à la pénurie de main-d’œuvre. Malgré tout, notre usine de Causapscal affiche une efficacité exceptionnelle et figure parmi les meneurs en rendement matière au Québec. Nos investissements majeurs de plus de 35 M$ depuis 2013, dont 25 M$ en 2020 pour améliorer la productivité, nous aident à affronter le manque criant de main-d’œuvre qualifiée », complète David Bérubé.

La formation pour investir dans la main-d’œuvre

Convaincue que le succès de Bois d’œuvre Cedrico passe d’abord par le savoir-faire des gens qui y travaillent, l’entreprise n’hésite pas à déployer les moyens nécessaires pour la formation de ses employés.

Que ce soit pour accroître les connaissances de ses travailleurs d’usine en contrôle de qualité ou encore en supervision, Cedrico favorise la formation continue. Un plan de formation en milieu de travail a d’ailleurs été mis en place avec Formabois dernièrement.

« On sent vraiment que l’équipe de Formabois a à cœur l’avenir de notre industrie et de nos travailleurs. C’est une chose de savoir bien s’entourer de gens passionnés et expérimentés dans notre entreprise, mais c’en est une autre de savoir où trouver les ressources pour garder nos employés compétents et motivés. Et pour ça, je recommande sincèrement les formations et autres services de Formabois aux gens de mon industrie. Ça nous a beaucoup aidés et les retombées sont bien tangibles », conclut David Bérubé.

Par Maude Lambert-Bonin, rédactrice pour Formabois

Merci à Denis et David Bérubé de Bois d’œuvre Cedrico pour l’entrevue exclusive accordée dans le cadre de cet article.

Pour en savoir plus sur cette entreprise forestière fièrement québécoise, visitez le site web de Bois d’œuvre Cedrico et découvrez les perspectives d’emplois stables ici

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