Industrie de pointe cherche travailleurs qualifiés
- Capital humain
Saviez-vous que l’industrie de la transformation du bois contribue de façon significative à l’économie et représente l’un des principaux secteurs de l’industrie manufacturière du Québec? En 2015, le Québec a produit 5,7 milliards de pieds mesures de planches (pmp) de bois résineux, desquels la moitié ont été exportés. En tout, le secteur présente un chiffre d’affaires de 18,6 milliards de dollars.
Cette industrie n’existerait pas si elle ne pouvait compter sur ses 30 000 travailleurs passionnés. Au Québec, 1 travailleur d’usine sur 10 travaille dans l’industrie primaire du bois. À cela s’ajoutent ceux qui travaillent dans les usines de bois à valeur ajoutée (seconde transformation).
Ingénieurs et technologues du bois, affûteurs, scieurs, opérateurs d’équipement et classificateurs de bois se partagent quotidiennement la production du bois, une ressource naturelle, renouvelable et à laquelle on peut se fier.
La technologie a métamorphosé plusieurs industries et celle de la transformation du bois n’y échappe pas. Depuis 10 ans, plusieurs usines ont intégré une foule de nouveaux procédés et technologies de pointe. Elles sont devenues des usines 4.0 dites « intelligentes » grâce à une interconnexion des technologies d’information et des techniques de production en vue d’accroître l’efficacité et la valeur ajoutée. On parle de la modification thermique du bois à haute température, de capteurs divers permettant de maximiser son classement, aux procédés de séchage demandant une expertise toute particulière. On peut maintenant construire des stades, des ponts et même des immeubles de plusieurs étages en bois! Cette réalité fait ressortir plus que jamais l’importance de pouvoir compter sur des travailleurs qualifiés pour rentabiliser l’entreprise et assurer son développement.
Un manque de diplômés
L’implantation des innovations technologiques nécessite de nouvelles compétences dans le domaine de la transformation du bois. Malheureusement, il existe un manque flagrant de diplômés en transformation du bois au sein de tous les niveaux de scolarité. Cette carence incite les employeurs à former davantage en entreprise les travailleurs démontrant des aptitudes certaines pour des fonctions spécialisées. À titre d’exemple, on estime qu’on devrait retrouver plus de 815 technologues du bois actifs en transformation des produits forestiers au Québec, alors qu’au plus 275 étudiants ont obtenu un diplôme de 1997 à 2012.
Une rémunération compétitive
Les entreprises sont en constante recherche de talents. Elles veulent se démarquer et offrir des avantages intéressants à leur personnel. C’est pour cette raison que les salaires de cette industrie ont augmenté de 40% en moyenne au cours des 15 dernières années (Institut de la statistique du Québec et Statistique Canada).
La transformation du bois est une industrie primordiale pour l’économie de l’ensemble des régions du Québec. Son évolution est fonction de celle des avancées technologiques. Elle cherche constamment à se diversifier par l’implantation de nouveaux procédés, par le développement de nouveaux produits et l’exploration de nouveaux marchés. Au-delà de cette évolution, il y a des travailleurs passionnés qui ont besoin de formations adaptées à leurs réalités. Et pour la relève, nous avons la responsabilité d’adapter les formations scolaires afin que celle-ci puisse continuer à faire de la transformation du bois, un des plus beaux secteurs économique, compétitif et porté vers l’avenir!
Pour plus d’information : www.formabois.ca