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La communication non verbale : une clé pour mieux se comprendre

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Saviez-vous que, selon des études, 80% des connaissances que l’on apprend lors d’une formation, par exemple, sont oubliées en l’espace d’une semaine ou deux? On a donc décidé de rédiger cet article, question de vous rafraîchir la mémoire ou de vous présenter un aperçu de la conférence Mieux communiquer = mieux se comprendre, offerte par Marc Dussault le 1er novembre dernier dans le cadre des Grands déjeuners RH des CSMO.

Plongez avec nous dans le monde fascinant de la communication non verbale, un élément clé pour renforcer les relations au travail. Avec ses anecdotes éloquentes et parfois loufoques, Marc Dussault nous a réellement donné la piqûre!

Le non-verbal parle pour vous… même quand vous ne voulez peut-être pas!

Pour le conférencier en communication non verbale Marc Dussault, impossible de faire semblant, surtout auprès d’un expert dans le domaine! Qu’on le veuille ou non, notre corps parle pour nous. Mais ce que peu d’entre nous savent, c’est qu’il a aussi le pouvoir d’augmenter notre relation (ou l’inverse) avec nos collègues de travail.

Par exemple, croiser les bras peut être perçu comme un acte de fermeture, alors que, dans les faits, c’est tout sauf ça! On peut croiser les bras pour changer de position, parce qu’on a froid ou encore parce qu’on a des problèmes de dos… Un vrai croisement de bras d’une personne contrariée implique d’autres éléments comme un recul, des mains fermées et un changement de la couleur de la peau. 

D’ailleurs, le conférencier explique qu’il faut compter un délai d’environ 10 secondes entre le moment inconscient et conscient, c’est-à-dire le temps qu’une émotion remonte au néocortex dans le cerveau. Cette émotion suscite ensuite une réaction non verbale qui se traduit dans le langage non verbal.

Des recherches démontrent que les personnes qui parviennent à décoder et à bien utiliser le langage non verbal réussissent mieux dans la vie que celles qui n’ont pas cette aptitude (Daniel Goleman). Nous avons tous des antennes, d’où la pertinence de se fier à son intuition, tout en tenant compte du contexte dans lequel l’autre personne évolue.

Cerveau gauche vs cerveau droit

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de deux catégories de gens : ceux orientés cerveau gauche et ceux orientés cerveau droit. Il s’agit là d’une information importante à connaître lorsque l’on veut mieux comprendre le langage non verbal de son interlocuteur.

De façon générale, les personnes plus rationnelles, analytiques et cartésiennes sont considérées comme orientées cerveau gauche. On apprécie leur sens de l’organisation, leur méthodologie et la structure qui les caractérisent au quotidien.

À l’inverse, on dit que les gens visionnaires, émotifs et rassembleurs sont davantage orientés cerveau droit. On aime leur générosité, leur sens de l’humour et leur créativité.

Tout ça pour dire qu’on ne peut pas attendre les mêmes réactions de part et d’autre, puisque les profils sont bien différents. Le cerveau gauche a besoin de prendre un pas de recul pour analyser, tandis que le cerveau droit se commet plus facilement.

Ces distinctions entre les personnalités indiquent la nécessité de reconnaître les tempéraments et les forces de chacune pour bâtir des liens significatifs entre les gens dans une même équipe.

Pas une science absolue ni une boule de cristal, mais…

Même si la communication non verbale est non recevable lors d’un procès en cour, il reste qu’elle a fait ses preuves dans de nombreux contextes au fil des ans. On peut entre autres mieux comprendre et anticiper les réactions des gens dans une équipe de travail simplement en observant leur non verbal. 

Certaines personnes possèdent un très bon sens de l’observation, tandis que d’autres doivent davantage s’investir pour comprendre le langage corporel. Quoi qu’il en soit, ça se développe.

Dans le doute, Marc Dussault recommande de demander directement les choses plutôt que de prêter des intentions aux autres. Les interprétations sont parfois trompeuses!

Il rappelle aussi de prendre en considération le contexte et la séquence (début, milieu et fin) dans son ensemble. On ne peut pas observer une personne pendant quelques secondes seulement lors d’une intervention pour lui apposer une étiquette.

Comme quoi la communication non verbale peut se révéler un formidable outil pour créer un milieu de travail positif et inclusif. À condition bien sûr de savoir comment s’y prendre pour ne pas tomber dans le piège de l’effet de halo de la première impression!

Par Maude Lambert-Bonin, rédactrice pour Formabois

Expert en communication non verbale, Marc Dussault évolue depuis près de 20 ans dans le domaine de la transformation du capital humain et en coaching professionnel. Il met son expertise recherchée au service des équipes de marketing et de ressources humaines pour susciter la transformation à la base même de l’individu.
Pour en savoir plus sur les Grands déjeuners RH des CSMO, visitez le site web de Formabois.

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