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L’appel du bois : une campagne qui trouve écho auprès de la relève

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« Entends-tu l’appel du bois ? Il te promet un nouveau mode de vie. Il t’invite à la pêche ce week-end. Il te propose un horizon plus vert. »

Peut-être avez-vous vu passer les publicités de la nouvelle campagne publicitaire dans votre fil d’actualité Facebook ou Instagram ces dernières semaines. Formabois a d’ailleurs misé gros avec des déclinaisons Snapchat et TikTok pour rejoindre la relève de l’industrie de la transformation du bois au Québec ! On en discute plus en détail, dans cet article, avec Marielle Rancourt, directrice générale adjointe/Communications de Formabois.

Interpeller la relève autrement

Ce n’est plus un secret pour personne : l’industrie de la transformation du bois au Québec, au même titre que plusieurs autres secteurs d’activités, est durement touchée par la pénurie de main-d’œuvre. On en a parlé dans notre article avec Réjean St-Arnaud, directeur général de Formabois, lors de la diffusion de l’Enquête sur les besoins de main-d’œuvre en transformation du bois. Mais maintenant, qu’est-ce qu’on fait pour valoriser notre industrie auprès de la relève potentielle, faire connaître ses métiers et les opportunités de formation par Formabois ?

« Pour se démarquer et capter l’attention, on savait qu’il fallait faire les choses autrement. La pandémie n’a pas eu que des effets négatifs dans nos vies ; elle a aussi donné l’occasion à des milliers de travailleuses et travailleurs québécois de se remettre en question, surtout concernant leur avenir. C’est notamment ce filon qu’on a exploité dans la campagne L’appel du bois, réalisée avec l’agence Absolu », explique Marielle Rancourt, directrice générale adjointe/Communications de Formabois.

Cette approche, davantage axée sur la transformation de son avenir personnel et professionnel pour accéder à une meilleure qualité de vie, a permis d’élargir la portée de la campagne. Au-delà des jeunes de 15 à 25 ans qui sont à la recherche d’une carrière stimulante, on considère de plus en plus les jeunes travailleurs de l’industrie de 25 à 35 ans, qui pourraient être intéressés par les formations spécialisées de Formabois.

« L’industrie de la transformation du bois offre aux travailleuses et travailleurs déjà sur le marché la chance d’améliorer leur mode de vie, en tenant compte de l’emplacement des lieux de travail et des possibilités d’avancement illimitées. Cette nouvelle génération de travailleurs est aussi plus conscientisée que les précédentes sur l’incidence que ses décisions individuelles auront sur le bien-être collectif. D’où l’invitation porteuse de sens aux candidates et candidats potentiels à travers les différentes déclinaisons de la campagne L’appel du bois », ajoute Marielle Rancourt.

Redorer le blason de notre industrie

Un autre aspect fondamental de la campagne : rétablir la notoriété de l’industrie de la transformation du bois au Québec. Si les dernières années, voire les dernières décennies, n’ont pas permis de redonner ses lettres de noblesse à un secteur durable, il est temps de renverser la vapeur !

C’est pourquoi la campagne L’appel du bois met de l’avant des couleurs vivantes, fraîches et lumineuses combinées à une typographie simple, bold avec beaucoup d’impact. On y retrouve aussi des formes rectangulaires et à angles, symbolisant autant un arbre qui pousse, des planches de bois que la croisée des chemins.

Selon l’Étude d’impact économique de l’industrie du bois, PWC (2020), notre industrie constitue une force majeure de l’économie locale de centaines de localités, en plus de produire des exportations parmi les plus importantes au Canada. C’est aussi la main-d’œuvre la plus verte du Canada, qui utilise des matériaux renouvelables et des procédés à faible impact, jouant ainsi un rôle important dans la nouvelle bioéconomie à faible empreinte de carbone.

« En tant que comité sectoriel, Formabois a la responsabilité de faire connaître les métiers qui donnent vie à cette industrie clé au Québec. Les nouveaux travailleurs accordent autant d’importance à la signification de leur travail qu’aux conditions de travail. L’industrie de la transformation du bois leur procure justement la chance d’enrichir leur savoir-faire pour le mettre au service du développement durable et de l’essor économique du Québec », déclare Marielle Rancourt.

L’appel du bois à la croisée des chemins

Alors que pour certains l’appel du bois se fait sentir très tôt en début de parcours, c’est aujourd’hui une deuxième carrière pour un nombre grandissant de travailleuses et de travailleurs d’ici. Que ce soit pour avoir un meilleur salaire, des conditions de travail plus avantageuses ou pour profiter de la nature et du plein air au quotidien, toutes les raisons sont bonnes pour transformer son avenir !

« Améliorer son mode de vie en se rapprochant de la nature, ça n’a pas de prix ! Les usines dans nos régions offrent de superbes paysages à découvrir où il est possible de pratiquer des loisirs comme la chasse et la pêche. S’il y a une chose que la pandémie nous aura apprise, c’est bien la nécessité de revenir à la source pour faire ce qui nous rend heureux ! », conclut Marielle Rancourt.

À propos de la campagne

Lancée le 10 janvier 2022, la campagne L’appel du bois se poursuit jusqu’au 1er mars prochain, date limite des inscriptions aux programmes de formation.

Par Maude Lambert-Bonin, rédactrice pour Formabois

Merci à Marielle Rancourt, directrice générale adjointe/Communications de Formabois, pour sa participation à cet article.

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